"Le plus beau quatuor de Ravel"
Avril 2016
opéracritique.free.fr / David Le Marrec
" Ce quatuor, déjà célébré en ces pages pour le meilleur premier mouvement de Ravel de tous les temps, récidive à Soubise : les autres mouvements ne sont peut-être pas aussi éverestiques, mais l'ensemble est parfait, généreux ; d'un tranchant limpide, toujours tendu, jamais forcé ni strident, c'est la fougue et l'élégance à la française. "
"Bordeaux, capitale mondiale du quatuor à cordes"
Mai 2016
" Bien qu'encore perfectibles, elles maîtrisent avec ferveur, frémissante sensualité et beau sens de la couleur, le Quartettsatz D 703 de Schubert et le Quatuor de Ravel. Du KV 387, elles donnent une lecture souple, parfaitement équilibrée, idéalement mozartienne. Et loin de faire des Trois pièces de Stravinsky de simples études de sonorité, de rythme ou d'harmonie, elles savent au contraire en saisir la richesse d'expression.
Dès que s'élève la mélopée mélancolique de l'alto (Louise Desjardins, excellente), leur 6e de Bartok, d'une irréprochable sobriété, surprend par son intensité. Plus qu'un désespoir destructeur ou qu'une malignité convulsive, elles privilégient avec intelligence dans les quatre mouvements, l'idéal de beauté calme, toujours plus inaccessible, que le compositeur exprime en un frisson automnal. "
Reliefs Sonores
février 2013
http://www.reliefs-sonores.com/
" [...] Nous saluons grandement le génie des quatre demoiselles [...] que forment le Quatuor à cordes Akilone.
Avec aisance et brio, elles ont su réchauffer les coeurs des Parisiens s'étant déplacés spécialement sous la neige pour les écouter. "
Chambres avec vue
juillet 2013
" Grand prix du jury lors du tremplin Chambre avec Vues 2012, Akilone est la révélation de ce festival. Une maturité, une aisance et surtout un enjouement communicatif font de ce charmant quatuor l’une des attractions de cette édition 2013. Avec un programme généreux, et l’envie de proposer quelques surprises durant le festival, ce quatuor devrait charmer le public et gagner son ticket pour de prochaines éditions parmi nous… ! "
Classiquenews
juillet 2013
" Cette œuvre [ndlc Mendelssohn op.13], audiblement très chère aux Akilone (en italien, le vent du nord inspirateur,et le cerf-volant, symbole de liberté) est passerelle entre la jeunesse d’un compositeur de 17 ans (pas loin d’elles, en somme !) et ce qu’il trouvera dans le déchirement de la séparation mortelle, deux décennies plus tard : [...] le désarroi que ressent Mendelssohn à la mort de Beethoven [...]
L’In Memoriam qu’est déjà si pleinement cet op.13, les Akilone en ont saisi le tempo intérieur, presque effaré devant le Poursuivant d’une chevauchée qui joint ici Félix à Beethoven et plus encore à Schubert. [...]
Il est étonnant que nos si jeunes Akilone la saisissent encore mieux que la légèreté de « conversation » dans l’op.33 de Haydn. Que l’on mémorise le nom de ces ardentes artistes : les violonistes Elise De Bendelac et Emeline Concé , l’altiste Louise Desjardins, la violoncelliste Lucie Mercat. Elles vont en Italie, dans des festivals français, ont un joli projet de théâtre musical autour des œuvres de Salvador Dali. On leur souhaite des enregistrements (tiens, Mendelssohn ?). Et de ne pas se séparer comme dans leur charmant bis, coda de quatuor qui joue à la Symphonie «Surprise », concluant gaiement leur parcours inspiré. "
Carnets sur sols
Novembre 2014
http://operacritiques.free.fr/css/index.php
"Le Quatuor Akilone (dans Ravel) s'exprime par un beau truchement : un son franc, bien étage, physique, brillant mais sans rondeurs inutiles. Dans Ravel, on a l'impression de revenir aux sources d'un goût français du sans façons, loin des fondus d'orchestre et des épaisseurs confortables. Et, surtout : elles savent phraser ! La moindre articulation du discours est amenée avec naturel, et dans une pièce aussi souvent jouée et enregistrée, elles se frayent un chemin personnel sans le moindre effet appuyé. De la musique en barre, émouvante avant d'être (très) impressionnante. "